La rentabilité du bien-être en entreprise

Pour revenir sur ce sujet toujours d’actualités, revenons à ce qui était dit il y a quelques années déjà…

Titre audacieux pour le Grand Format du JT de France 2 le 14 avril 2013.

Rentable, le bien-être au travail? Dans ce reportage d’Isabelle Sabourault, tout semblait le démontrer.

Si le sentiment que l’”être bien” au travail comptait pour beaucoup dans la manière de s’impliquer dans son job était globalement partagé, ce reportage amène quelques retours d’expérience et quelques chiffres qui viennent étayer concrètement ce ressenti.

De la salle de sport sur site aux séances de relaxation ou de sophrologie en passant par des locaux aménagés dans le souci du confort de ses occupants, de nombreuses solutions sont mises en place. Certaines entreprises ont adopté une “Charte visant à préserver la vie privée”  qui évite les réunions en fin de journée ou à l’heure des pauses déjeuner, les mails envoyés le soir très tard ou le week end par exemple.

Le Capital Humain au centre de la productivité et de la rentabilité

Theodor W Schultz le mentionnait dès 1961, repris en cela par Gary Becker, le Capital Humain est un facteur central de la rentabilité d’une entreprise. Tout investissement dans ce capital assure des retours à l’entreprise. Il suffit pour s’en convaincre de consulter la liste des entreprises arrivant en tête des “Trophées du Capital Humain”, des “Great Place to Work” ou autres “Top employers”. Ce capital humain, nécessite des investissements tant en formation, qu’en actions plus ciblées sur la convivialité ou le bien vivre ensemble. La société Deloitte investit dans ce capital 7% de son chiffre d’affaire. Cet investissement s’inscrit dans une vision à moyen et long terme du développement de l’entreprise. Le Vivre Ensemble est un facteur clé de la pérennité d’une entreprise même si il va à l’encontre d’une vision à court terme de la rentabilité.

Les chiffres cités par le reportage

L’évolution de l’absentéisme de courte durée est généralement considéré comme un reflet de la motivation des salariés, une baisse de 0,35 points de cet indicateur a été constatée chez SGS après la mise en place de pratiques managériales prenant en compte le bonheur au travail. Le turn over a quant à lui baissé de 2% dans le même temps.

Ce souci du bien-être des collaborateurs dans leur entreprise est présent, toujours selon ce reportage, dans 17% des départements des ressources humaines en France, contre 42% dans le reste du monde occidental.

Pour finir sur une touche positive, 74% des salariés se disaient satisfaits de leurs conditions de travail en France en 2012 et aujourd’hui qu’en est-il…..